A l'envers l'origine
Joël GLAZIOU
Editions Luce Wilquin, 2015
Nouvelles, Collection Euphémie
14 x 20,5 cm, 96 pages
ISBN 978-2-88253-505-4
En librairie le 8 mai, 10 €
14 x 20,5 cm, 96 pages
ISBN 978-2-88253-505-4
En librairie le 8 mai, 10 €
Quatrième de couverture
"Ici commence ma course vers l’océan", peut-on lire près de la source de la Loire.
Assis sur la rive verdoyante du fleuve, juste à mi-course entre la source et l’estuaire, faut-il se laisser dériver au fil de l’eau ? Descendre le fleuve en quête du sel de vie… mais qui se souvient de l’eau douce dans la mer ? Ou bien entamer cette remontée du sel et en retrouver le goût à la source même ?
À l’envers des gestes quotidiens d’aujourd’hui, peut-on revivre les gestes immémoriaux, pensées et sentiments de ceux qui nous précèdent, passant de l’individuel à l’universel ? À l’envers de nos actes graves ou légers, peut-on se remémorer tout ce qui s’y cache, de nos vies, de nos amours comme de nos morts ?
Loin de toute nostalgie, cette réflexion, rythmée par les nombreux aléas de l’existence, essaie réellement d’en inverser le sens pour nous permettre d’en retrouver l’origine.
Assis sur la rive verdoyante du fleuve, juste à mi-course entre la source et l’estuaire, faut-il se laisser dériver au fil de l’eau ? Descendre le fleuve en quête du sel de vie… mais qui se souvient de l’eau douce dans la mer ? Ou bien entamer cette remontée du sel et en retrouver le goût à la source même ?
À l’envers des gestes quotidiens d’aujourd’hui, peut-on revivre les gestes immémoriaux, pensées et sentiments de ceux qui nous précèdent, passant de l’individuel à l’universel ? À l’envers de nos actes graves ou légers, peut-on se remémorer tout ce qui s’y cache, de nos vies, de nos amours comme de nos morts ?
Loin de toute nostalgie, cette réflexion, rythmée par les nombreux aléas de l’existence, essaie réellement d’en inverser le sens pour nous permettre d’en retrouver l’origine.
Je n’ai pas le souvenir du commencement.Les premières lignes
Malgré mes efforts, les repères restent flous. Je ne me rappelle aucune date précise. Pourtant, je me souviens parfaitement du lieu ; mais il a sans doute changé depuis trente ans.
Je te revois, assis sur le muret d’ardoise tout en haut du quai, juste en face de la Loire. Dos voûté d’adolescent qui pousse trop vite. Pantalon de velours et pull à col roulé, tout de noir vêtu, de la tête jusqu’aux pieds.
Je te revois, tu attendais là patiemment que tes parents, en visite chez des amis, passent te prendre avant de finir la soirée en compagnie de tes grands-parents maternels. Samedi ou dimanche, il en était ainsi et cela se répéta des mois, des années…
Note d'intention
« C’est
en allant vers la mer
que
le fleuve reste fidèle à sa source »
Léon BLUM
Les 16 textes qui composent ce
recueil peuvent se lire comme autant d’étapes qui balisent la descente du
fleuve jusqu’à son embouchure et aussi la remontée jusqu’à sa source.
Passé le seuil de la première
page et de l’iconostase qui sert de sommaire, il suffit de suivre le fil rouge des titres et l’acrostiche qui
relie les textes.
Sans reprendre la métaphore
héraclitéenne de l’eau ou de la vie qui s’écoule, les textes alternent –entre
nouvelles et poèmes en prose- les
narrations, les descriptions poétiques et les réflexions.
Car si le temps coule, à l’envers
de toute descente, il s’agit aussi de remonter le cours de la mémoire et de
retrouver l’origine de toute chose.
A l’envers de la vie, des amours
et des naissances, il y a la mort, celle d’un grand père (La mort d’un très vieux chêne), celle d’une mère (L’origine du monde) ou d’un père (à l’ombre d’un cyprès).
A l’envers de tout ce qui passe,
de toutes ces vies qui s’écoulent au rythme du fleuve (La vie au fil de l’eau), de toutes ces vies vécues au rythme de
l’Histoire (Les histoires du fleuve),
il y a les points fixes sur les rives : jardins (Les paradis de rêves), maisons (Souvenir
en noir et blanc), promontoire (A
l’autre bout du monde), châteaux de rêves (L’histoire des folies)…
A l’envers des descriptions de
paysages, des récits de promenades, il y a aussi des réflexions sur l’origine
de l’écriture (Écriture bleu nuit),
de la lecture (La religion… nouvelle)…
et même sur l’origine du langage (Les
mots nus sous la langue)…
La promenade est bouclée lorsque
source et estuaire alternent, comme alternent couplets et refrain dans la
chanson qui rythme, hier comme aujourd’hui, le cycle de l’eau comme le cycle de
la vie… près du dernier… point
d’eau !
Ils ont écrit entre deux nuages...
(Extraits)
"Une promenade assez gracquienne [...] où l'aspect descriptif et symbolique s'impose naturellement"
Hubert HADDAD
Hubert HADDAD
"Livre de sagesse ou bien leçons de vie, nous sommes pris dans le
courant des pensées d’un homme qui s’interroge sur ce qu’il y a après le
bout du monde." (in Harfang N° 47)
Jacky ESSIRARD
"Dans son dernier
ouvrage, Joël Glaziou n’a pas seulement assemblé seize courtes nouvelles. Il a
véritablement composé — dans l’acception musicale du terme — son recueil.
L’ensemble évoque
la quête de l’origine, des origines, à travers la remontée du cours du temps,
de l’histoire ; le cheminement à rebours, dans les souvenirs, le vécu intime.
Chaque nouvelle garde bien sûr sa tonalité, son timbre particulier comme
l’émouvante évocation de la mère dans “L’origine du monde” ; le jardin
extraordinaire de l’enfance dans “Les paradis de rêve” ; les nombreuses
pages où coule la Loire […] L’ensemble
est bien habité par une visée commune et la juste formule “l’envers ravive ce
qui s’efface à l’endroit” appliquée à la tapisserie de l’Apocalypse pourrait
offrir une belle métaphore du livre..." (suite à lire sur Mobilis)
Jean-Luc JAUNET
Sites ou blogs à consulter : Mon salon littéraire
Angers.ma ville
Mobilis
Rencontre-dédicace à la Librairie RICHER à Angers le samedi 13 juin 2015 à 16 heures